Comment accrocher vos photographies d’art
Nos conseils pour l’accrochage de vos photographies d’art :
Quel système d’accrochage choisir ?
Il existe, pour l’accrochage de vos photographies d’art, deux types de solutions :
- Des clous, visses ou crochets sont utilisés pour un accrochage classique.
Il faut prendre on compte le poids de l’oeuvre que vous souhaitez accrocher mais aussi le type de mur que vous souhaitez percer.
L’utilisation d’un clou peut être suffisante pour un cadre léger.
Attention à bien planter le clou la pointe vers le bas pour assurer une plus grande résistance.
Pour un cadre plus lourd, préférez une visse ou un crochet, assorti d’une cheville adaptée aux différents types de mur : brique, pierre, placo…
- La cimaise, plus classique en musée ou galerie, sera préférée si vous pensez modifier régulièrement votre accrochage. À l’aide d’une glissière fixée tout en haut de vos murs, vous pourrez faire descendre une ou plusieurs tiges de métal sur lesquelles se trouvent des crochets. Vous pourrez alors fixer vos tableaux au gré de vos envies sans abîmer vos murs.
Comment protéger ma photographie d’art ?
Les matériaux utilisés aujourd’hui pour la fabrication du papier et l’encadrement sont résistants et assurent aux oeuvres une grande longévité.
Pour travailler dans ce sens et protéger au maximum votre acquisition, il faut respecter quelques règles simples de conservation préventive.
Il y a trois facteurs principaux qui peuvent avoir une influence sur le vieillissement d’une oeuvre :
L’éclairage
Des règles de bon sens prévalent.
La photographie fait partie des médiums les plus sensibles à la lumière qu’elle soit artificielle ou naturelle. Les rayons ultra-violets et infrarouges, bien que invisibles à nos yeux, sont à l’origine de nombreuses dégradations, oxydation ou jaunissement.
Il faut donc prendre soins ne pas exposer vos photographies à la lumière directe du soleil ou de la lune. Pour un éclairage naturel choisissez une lumière diffuse et indirect soit en l’éloignant des fenêtres soit en choisissant d’atténuer les rayons lumineux à l’aide de voilages, stores ou filtres.
La solution la plus sûre reste un éclairage artificiel adapté. Il ne dépassera pas les 90 watt, sera à faible émission de chaleur, de rayons infrarouges et ultra-violets. La lampe à LED est la solution la plus sûre. Elle diffuse une lumière neutre dépourvue de rayons nocifs et produit très peu de chaleur.
L’utilisation de verres musée peut être une excellente solution, très utiles et vous alléger de trop de contraintes en protégeant directement votre photographie des rayons nocifs présents dans la lumière.
Ils vous seront proposés par votre galeriste ou votre encadreur lors de votre achat.
La température
Elle est la deuxième variable à laquelle il faut être attentif.
De façon générale, toute source de température trop intense est à proscrire.
Il est conseillé d’éloigner le plus possible vos photographies d’art des chauffages, cheminées, poêles ou climatisations. Le dessus d’une cheminée qui pourrait paraître un endroit propice à l’exposition d’une oeuvre dans un habitat, présente en réalité un danger lorsque celle-ci est en fonction.
Une température moyenne et stable autour de 20° c est recommandée.
L’humidité
C’est le dernier des points importants à contrôler. Il peut avoir des effets indésirables à très court terme et non négligeables sur la longévité de l’oeuvre.
Un taux d’humidité trop important va détériorer le support et faire gondoler le papier. Par la suite une exposition prolongée à de telle conditions risque de faire apparaître des auréoles au niveau de la photographie pouvant se développer en moisissures. Des dégâts irréversibles pour votre photographie. La proximité directe avec de l’eau ou de la vapeur est donc totalement déconseillée.
Le taux d’humidité naturellement présent dans l’air en fonction de votre environnement peut être difficile à maîtriser. Il existe des systèmes pour cela. Un thermo-hydromètre disposé non loin de l’oeuvre, vous indiquera à la fois la température et l’humidité présent dans votre environnement.
Le contrôle du taux d’humidité se fera de façon plus aisée dans les cas d’une exposition sous verre. L’utilisation d’un gel de silice ou autres matériaux tampons permettrons d’éliminer l’excédant d’humidité ou bien de le ramener à la normale.